Permis de conduire, comment fonctionne l’international ?

Pour conduire en toute sureté, le permis de conduire est nécessaire et, concernant l’étranger, le permis international est également indispensable. Cette autorisation légale et administrative pour les pays étrangers permet de conduire sur toutes les routes à condition d’avoir l’autorisation authentifiée pour une durée et une zone déterminée. Ce permis international est gratuit et peut s’obtenir n’importe quand.
Le permis de conduire international qui peut être délivré sur la plateforme Auto Démarche, a les mêmes modalités que le permis français. Cette autorisation de conduire sur les routes un ou plusieurs moyens de transport se décline en version nationale ou internationale. Ce test d’aptitude pour la conduite sur les routes et autoroutes se délivre après une série de tests spécifiques à tout permis de conduire. L’âge minimum légal pour passer cet examen de conduite dépend de la catégorie de véhicule utilisé. La première autorisation écrite de rouler en ville fut délivrée en 1888 au créateur de la première voiture moderne, le dénommé Carl Benz. Cette permission permet de conduire divers types de véhicules comme les voitures, les camions, les cyclomoteurs, les motocyclettes, les tracteurs, remorques etc. Il va sans dire que toute conduite sur les routes autorisées sans possession de son permis de rouler provoque automatiquement des sanctions pénales plus ou moins sévères selon les cas. Quelles sont les différentes catégories de véhicules concernées par le permis de conduire ? Il existe des classes de moyens de transport délimitées par des lettres. En effet, on a, par exemple :
On peut aisément rouler à l’étranger que ce soit avec ce passeport automobile seul ou moyennant un permis international quand on dispose d’un permis de conduire français qui n’est que la traduction certifiée de l’attestation française. Le permis international est délivré pour une période de 3 ans. Ce document doit impérativement être sollicité et signé avant le départ vers la destination choisie. Il y a également des pays où on exige une dispense de rouler devant être obtenue sur place. Pour ce faire, il faut consulter les fiches des pays intéressés au Ministère des affaires étrangères ou bien s’adresser aux consulats du ou des pays que l’on compte visiter. À titre d’exemple, au Québec, il est possible de rouler durant 6 mois avec un permis de conduire français alors qu’aux États-Unis, un permis de conduire de plus d’un an est suffisant pour un séjour minimum de 3 mois. On continue avec la conduite en Nouvelle-Zélande qui réclame, outre le permis français, une traduction certifiée conforme pour rouler un an. L’Afrique du Sud, quant à elle, requiert un permis français certifié et traduit par le consulat local. Inversement, toute personne résidente en France et titulaire d’un permis étranger peut également obtenir un permis international. Toutefois, cela nécessite que figure, dans la liste officielle, le pays où a été obtenu le permis de conduire comprenant, entre autres : l’Allemagne, la Belgique, l’Autriche, le Danemark, la Suisse, la Finlande, la Norvège, Grèce, l’Italie, Monaco, le Portugal, le Royaume-Uni, la Suède etc.
Désormais, depuis 2018, tout se fait par la voie numérique via le téléservice de l’Agence nationale des titres sécurisés ou ANTS. À cet effet, il faut se connecter à l’aide de son identifiant et de son mot de passe. Cette pré-demande en ligne impose les documents suivants :
Une fois cette pré-demande virtuelle validée, il faudra envoyer, par voie postale, ces pièces justificatives dans un délai de 2 mois :
En ce qui concerne les résidents à l’étranger depuis moins de 6 mois, il faut demander son permis international par lettre simple ou suivie en fournissant comme documents :
Pour son renouvellement, on présente les mêmes pièces justificatives que pour une première demande.
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